PATRIMOINE REDEMPTION SONG Lorsque les collaborateurs de Classic Works’ Reborn ont déniché un Range Rover avec une patine plutôt étrange, ils ont commencé à dérouler une lumineuse histoire musicale… T E X T E O R I G I N A L D A N D R A G E Le programme Classic Works’ Reborn de Land Rover, lancé il y a deux ans, est un modèle en matière d’attention aux détails et d’obsession de l’authenticité. Son but est de dénicher et de rapatrier des véhicules anciens appartenant à l’histoire de Land Rover, et de les rendre comme neufs – une tâche laborieuse qui associe la rénovation de pièces originales et la fabrication de haute précision de pièces manquantes. Les Land Rover ayant été les tout premiers véhicules tout-terrain, les modèles récupérés se trouvent dans les endroits les plus improbables, que ce soit au sommet de montagnes, au fond de vallées, dans des centres-villes, dans des déserts, ou encore dans des zones tropicales ou polaires. Cela représente-t-il un obstacle pour ces passionnés de Land Rover qui rêvent de ces modèles anciens ? « Que nenni ! », affirme Calum McKechnie, de l’atelier Classic Works. « Nos collaborateurs sont des mordus de Land Rover, ils en connaissent chaque recoin. Que ce soit un Defender extirpé d’une étable en Roumanie ou un Range Rover débusqué à mi-pente de l’Himalaya, les demandeurs se bousculent pour les faire restaurer ». La plupart des véhicules qui atterrissent dans les ateliers du programme Reborn ont une histoire : avec les Land Rover Series, on peut découvrir par-ci par-là des touches de peinture ou des customisations, ou encore, dans certains cas, des réaménagements de châssis (même dans les véhicules d’incendie), des reconversions en bibliothèques itinérantes ou en food trucks. Mais une découverte récente bat tous les records et a émerveillé les techniciens les plus aguerris de l’atelier Classic Works – en particulier les fanatiques de reggae. « Tout a commencé lorsqu’on nous a signalé un Range Rover deux portes de 1980, qui semblait avoir une histoire extraordinaire », raconte Calum McKechnie. « Il a été construit à Solihull, exporté vers l’Allemagne, puis réexporté vers la Jamaïque. Il avait été repeint en noir, bleu et vert, alors que sa couleur originale était Masai Red. Il a ensuite fait la navette entre la Jamaïque et le Royaume-Uni. Nous fûmes suffisamment intrigués pour tenter de retracer les propriétaires. La première carte grise a été émise au nom de Robert Nesta Marley. En fait, nous avions retrouvé le Range Rover de Bob Marley. Cette histoire d’amour entre Bob Marley et Land Rover avait quelque chose d’inattendu. Le second Land Rover de l’artiste était un fourgon Series III de 1976, qui a été récupéré et restauré en 2015 (voir encadré). PHOTO : GETTY IMAGES/DENIS O´REGAN/CONTRIBUTOR 66
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