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ONELIFE #34 – French

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Land Rover steht für höchste Allradkompetenz, umfassenden Komfort und anspruchsvolle Technik. Diesem Geländewagen ist kein Weg zu weit und keine Aufgabe zu schwer – getreu dem Slogan „Above and Beyond“. ONELIFE vermittelt Land Rover-Kunden genau dieses Gefühl von Abenteuer und Freiheit.

DE L’INTELLIGENCE SUR

DE L’INTELLIGENCE SUR LES FLOTS « Mais cela prend du temps. Alors que les ensembles massifs de données traités par apprentissage automatique autrement dit des statistiques approfondies vont repérer tout problème de manière systématique et logique, le tout est de repérer les informations cachées », continue Mauricio Muñoz. « Nous utilisons ces données en temps réel pour repérer les causes de pannes et tout remettre en perspective. » Pour optimiser ces analyses et appréhender les données dans leur ensemble, l’analyse dépasse largement ce qui se passe à bord pendant l’entraînement », explique Mauricio Muñoz. « Nous outrepassons l’analyse traditionnelle au jour le jour ; nous ne nous contentons pas de la récolte du jour, mais nous la mettons en perspective avec les données récupérées antérieurement, quelquefois des mois plus tôt, dans l’espoir que ces tendances nous orientent vers de meilleures décisions pour le développement du voilier. » Mais tout n’est pas si simple. « L’une des premières leçons, c’est qu’en matière de voile, il n’en va pas de même qu’avec la Formule 1 car ici, rien n’est stable », indique Mauricio Muñoz. « Les performances d’un voilier peuvent radicalement varier d’un jour sur l’autre, même si vos variables sont parfaitement établies. » C’est un fait, ces variables mettent à l’épreuve les nerfs de l’équipe de Portsmouth. Les algorithmes qu’ils utilisent recouvrent un éventail toujours élargi de scénarios et d’influences multiples. Mais, si les ingénieurs se calent sur un vent de travers de 10 nœuds, ce dernier peut en réalité varier de 7 à 13 nœuds. Les courants sous-marins changent sans arrêt. Et, bien sûr, tout va plus vite sur un voilier de la Coupe de l’America. Combiné avec les variables que l’équipe peut contrôler comme le réglage des différents foils la gestion de ces données devient un véritable casse-tête. « Si vous modifiez ou changez un élément du voilier, il vous faudra comprendre l’impact direct de cette modification, et traiter le bruit qui peut en découler », dit Jim Johnston. « La seule récolte des informations générées par les capteurs du bateau fait une énorme différence. Les techniques d’apprentissage automatique que nous avons développées aident à défricher le terrain pour débusquer les éléments constamment instables ». LA 35 E COUPE DE L’AMERICA Dates : Du 26 mai au juin 2017 Lieu : Les Bermudes Nombre d’équipages : Six (un Defender et cinq Challengers) Champion en titre : ORACLE TEAM USA (Skipper : Jimmy Spithill) Classe des voiliers : tous les voiliers de la Coupe de l’America obéissent à de strictes règles de conception, dénommées « règles de classe ». Toutes les équipes doivent respecter ces règles spécifiques et doivent engager des voiliers spécialement construits pour la Coupe. L’équipe Land Rover BAR est basée à Portsmouth, au Royaume-Uni ; elle a été créée pour améliorer les performances sur l’eau. Sur cette photo : Jim Johnston (à gauche), Richard Hopkirk (ci-dessous à gauche) and Mauricio Muñoz (ci-dessous à droite). En se livrant en temps réel à ces « LA BATAILLE DE LA minuscules ajustements pour COUPE DE L’AMERICA améliorer la conception du voilier, l’équipe basée à Portsmouth et SE JOUE SUR UN l’équipage s’entraînant aux Bermudes travaillent de concert et s’accordent NOUVEAU FRONT : à trouver les solutions permettant LE BIG DATA » d’optimiser leur R1, le bateau de BAR, l’équipe soutenue par Land Rover. Ce qui est difficile, c’est de réconcilier un équipage relativement jeune avec des décennies d’expérience. Néanmoins, l’équipe de Portsmouth a réussi à mettre à profit les technologies développées par Jaguar Land Rover, qui dérivent de la recherche et de la conception des voitures. « C’est ce qui permet d’accélérer la courbe d’apprentissage et de progresser », ajoute Jim Johnston. « C’est l’expérience de Jaguar Land Rover en matière d’analyse et de traitement des données qui nous a permis de créer une équipe d’experts capables de comprendre et de traiter des algorithmes exploitables pour nos besoins. Nous avons créé des flux de travail qui associent aérodynamisme, systèmes de contrôle, et, bien sûr, puissance d’apprentissage. » « Notre but est archi-clair », résume Richard Hopkirk. « Aux Bermudes, nous devons tout avoir sous la main. Certes, nous ne pouvons pas savoir comment les autres équipages se préparent, mais cette gigantesque analyse de données est probablement une première mondiale dans le monde des régates, et nous sommes impatients d’en découvrir le résultat. Nous cherchons sans arrêt de nouveaux moyens d’apprivoiser ces données cruciales pour nourrir nos algorithmes et générer de nouvelles connaissances ». « Cette Coupe, il nous la faut ! », clame Jim Johnston. « C’est notre aiguillon. » Et Richard Hopkirk ajoute : « De toutes les manières, notre perspective dépasse la course. Toute l’expérience que nous aurons accumulée nous servira pour la prochaine édition, et bien au-delà. » 44

DE L’INTELLIGENCE SUR LES FLOTS 300 CANAUX POUR PERMETTRE DE COLLECTER TOUTES LES DONNÉES DU BATEAU EN TEMPS RÉEL 175 GIGA-OCTETS DE DONNÉES BRUTES RECUEILLIES PAR SIMULATION PHOTOGRAPHIE : HARRY KENNEY-HERBERT (1) 45