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ONELIFE #34 – French

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Land Rover steht für höchste Allradkompetenz, umfassenden Komfort und anspruchsvolle Technik. Diesem Geländewagen ist kein Weg zu weit und keine Aufgabe zu schwer – getreu dem Slogan „Above and Beyond“. ONELIFE vermittelt Land Rover-Kunden genau dieses Gefühl von Abenteuer und Freiheit.

D E S O C É A N S D E D

D E S O C É A N S D E D O N N É E S Une équipe d’experts se coordonne en coulisses pour conduire le Land Rover BAR à la victoire dans la 35 e Coupe de l’America. Leurs armes : informatique avancée, des ensembles massifs de données, des algorithmes sophistiqués et des boucles de rétroaction à la volée. TEXTE C H R I S S T O K E L - W A L K E R 42

DE L’INTELLIGENCE SUR LES FLOTS 80 MILLIONS DE CELLULES DE CALCUL ANALYSÉES PAR ESSAI 5 6 ENREGISTREMENTS PAR SECONDE POUR CONTRÔLER LES MANŒUVRES COMPOSITION : GETTY IMAGES, DPA PICTURE ALLIANCE, HARRY KENNEY-HERBERT La bataille de la Coupe de l’America est aussi trépidante qu’à ses débuts sur l’Île de Wight en 1851. Tout au long de ces 166 années, les batailles ont fait rage sur les eaux, sur le papier et devant les tribunaux pour gagner ce qui est affectueusement appelé « Auld Mug » (la vieille timbale) par les impétrants. Mais aujourd’hui au moment où le Land Rover BAR est sur la dernière ligne droite pour ramener à la maison le trophée le plus envié du monde sportif le combat a changé d’envergure et se joue dorénavant sur le « big data ». C’est en juin que l’on en verra l’aboutissement, lorsque Ben Ainslie et l’équipe Land Rover BAR s’apprêteront à appareiller sur les flots bermudiens pour la 35 e édition de la compétition qui vise à rendre la Coupe au Royaume-Uni. Pour les épauler, les experts et les ingénieurs de Jaguar Land Rover ont été mis à contribution pour maîtriser le big data en ayant recours à l’intelligence artificielle, grâce à un partenariat totalement original utilisant les toutes aux toutes dernières avancées en matière de technologies de capteurs et de science des données, le tout en vue d’améliorer les performances et de conduire l’équipe vers la victoire. « Nous nous démenons jour et nuit », admet Jim Johnston, qui dirige l’équipe de l’accélération des innovations chez Jaguar Land Rover. Jim Johnston est chargé de dénicher des solutions qui devront amener l’équipe BAR de Land Rover sur le devant de la scène, y compris sur terre. Pour la création de ces connexions intelligentes, Jim Johnston est épaulé par des spécialistes comme Mauricio Muñoz, ingénieur chez Jaguar Land Rover. Ce dernier, diplômé du MIT, totalement impliqué dans l’équipe Land Rover BAR, passe la moitié de son temps dans son quartier général ultramoderne, établi sur les quais tranquilles de Portsmouth. Sa mission est d’analyser les données du navire de BAR (Ben Ainslie Racing), l’équipe soutenue par Land Rover, au moyen de techniques d’apprentissage automatique par ordinateur, susceptibles de détecter tous les mouvements des équipiers pendant les séances d’entraînement. Les données proviennent de près de 300 canaux, y compris des capteurs à fibres optiques qui les récupèrent à la cadence étonnante de 500 fois par seconde. Les données sont instantanément envoyées à Portsmouth pour aider Mauricio Muñoz et son équipe à mieux détecter les améliorations possibles pendant la régate. Ensuite, les informations sont renvoyées aux équipes de conception pour leur permettre de valider leurs projections et éventuellement d’améliorer la configuration du voilier. Il est crucial de repérer les différences, aussi minimes soient-elles, entre les concepts de modélisation et l’analyse des données, car on ne parle plus d’un différentiel qui irait de 1 à 5 nœuds, mais bien plutôt de 0,1 à 0,5 nœud ! En analysant les paramètres de performances telles que la sustentation, la traînée, la force latérale ainsi que l’aérodynamisme général, l’équipe peut ainsi calculer la manière d’obtenir les meilleures performances, que ce soit en ligne droite, en tirant des bords ou en empannant, mais aussi de calculer la masse optimale des composants ; en d’autres termes, tout ce qui fera la différence entre victoire et défaite dans cette Coupe de l’America. « Nous avons installé des capteurs de tous les côtés, y compris sur l’anémomètre en haut du mât ; toutes les données doivent être recoupées », indique Richard Hopkirk, l’ingénieur en chef de BAR. Richard a rejoint l’équipe suite à son succès dans l’équipe McLaren Racing de Formule 1 où la différence entre la pole position et la défaite se joue en dixièmes de seconde et où tout dépend de la bonne connexion entre le bolide et le paddock « Un regard humain peut repérer un problème sur son écran », dit-il. 43