Aufrufe
vor 6 Jahren

ONELIFE #34 – French

  • Text
  • Rover
  • Velar
  • Nouveau
  • Premier
  • Coupe
  • Monde
  • Bonanza
  • Jaguar
Land Rover steht für höchste Allradkompetenz, umfassenden Komfort und anspruchsvolle Technik. Diesem Geländewagen ist kein Weg zu weit und keine Aufgabe zu schwer – getreu dem Slogan „Above and Beyond“. ONELIFE vermittelt Land Rover-Kunden genau dieses Gefühl von Abenteuer und Freiheit.

40 Pleins feux : Sir Ben

40 Pleins feux : Sir Ben Ainslie, le leader de l’équipe et le skipper du Land Rover BAR, travaille étroitement avec l’équipage pour prendre des décisions gagnantes en un quart de seconde.

CONSTITUER UN ÉQUIPAGE 25 500 KILOS C’EST CE QUE SOULÈVE EN MOYENNE UN ÉQUIPIER PAR SEMAINE JUSQU’À 35 000 KCAL/ SEMAINE BRÛLÉES PAR PERSONNE À L’ENTRAÎNEMENT l’America. On aimerait croire qu’en mai, lorsque les régates vont commencer, le gagnant sera celui qui survolera l’eau du début à la fin. À chaque « amerrissage » accidentel, l’élan sera coupé net et la victoire reviendra inévitablement au concurrent. La tâche de Ben Williams est de s’assurer que l’escadron des 12 marins est à la hauteur ou meilleur que les cinq concurrents. En plus des cinq ou six heures passées quotidiennement sur l’eau, les athlètes pratiquent la gymnastique pendant 12 à 15 heures par semaine en moyenne. « Mon ordre de mission est de préparer un athlète en parfaite condition », dit Ben Williams. « Plus mes athlètes sont préparés, en pleine forme, hydratés plus ils sont réactifs émotionnellement, physiquement et tactiquement. Ils subissent une énorme pression physique et mentale, et il est de mon devoir de m’assurer qu’ils peuvent y faire face. » Giles Scott devrait pouvoir faire face. Ce géant de presque deux mètres est un athlète incroyablement doué qui a raflé une médaille d’or sur Finn solitaire à Rio à l’été 2016. Barrer un Finn est extrêmement physique, si bien que Giles Scott sait encaisser, même si les efforts sont ici différents. « En ce qui me concerne, tous les efforts sur un Finn concernaient le bas du corps, alors qu’ici, ce sera le contraire. Ces bolides sont physiquement infiniment plus exigeants que tout autre voilier. Rien à faire, nous devons nous dépasser, ce qui explique notre entraînement implacable ». Avec un tel effort requis pour créer ces « générateurs d’énergie » qui ne feront que manipuler des manivelles, on se demande pourquoi le Land Rover BAR n’a pas tout simplement recruté des athlètes venus des sports de rame, par exemple. « Parce qu’ils ne connaissent rien à la voile, pardi ! », s’écrie Giles Scott, qui semble en avoir assez de cette question stupide. En fait, comme le fait remarquer Ben Williams, au début de cette aventure il y a deux ans, le Land Rover BAR a bien testé des «non-spécialistes» mais il s’est avéré que l’apprentissage de ce monde complexe était trop lourd. Nick Hutton, le collègue de Giles Scott, en rajoute sur la nécessité de bien connaître le monde de la voile. « Il faut comprendre des choses que l’on ne peut pas décrire, ces choses que l’on perçoit d’instinct car on a connu ces situations des tas de fois. Et si quelque chose d’inattendu se produit, ou à la moindre casse, on réagit sans réfléchir. Ces bolides ne laissent aucune chance au temps de réflexion. » Solide sur ses pieds, il est vital de réagir sous pression. Tout en activant les manivelles pour insuffler de la puissance dans le système, le travail de Nick Hutton est de contrôler les foils à l’aide de boutons ; il a intérêt à savoir garder son sang-froid et de ne pas se tromper. La moindre erreur, et le navire peut se crasher, mettant fin à la régate. En tant que tacticien en charge de la course, Giles Scott surveille aussi bien les gros bras au travail que le jeu d’échecs contre le concurrent, tout en proposant les solutions gagnantes au patron qui est à la barre, Sir Ben Ainslie. « C’est une question d‘équilibre », dit Giles Scott. « Par moments, j’ai la tête ailleurs car je dois donner la priorité à l’alimentation des systèmes pour m’assurer que nous pourrons assurer toutes les manœuvres du gréement. Et plus tard, ce sera au tour des gros bras d’assurer le travail physique, me permettant de scruter la situation et de contrôler la trajectoire. » Même le colosse qu’est Giles Scott grimace à la perspective des tortures que s’apprête à lui infliger Ben Williams cet après-midi dans la base des Bermudes.« Honnêtement, je frémis lorsque je découvre le programme qu’il a inscrit au tableau pour l’heure suivante ! » « Plus l’entraînement est dur, plus la victoire est facile », diraient les militaires. Mais ici, la bataille pour gagner la Coupe est encore plus dure que l’entraînement. La preuve : le Royaume-Uni n’a pas réussi à récupérer la coupe depuis 1851. C’est donc au nom de l’histoire que l’équipe du Land Rover BAR trouve sa motivation, en travaillant d’arrache-pied au cours de sessions de gymnastique épuisantes, mais nécessaires. » 41