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Jaguar Magazine BLOCKBUSTER – French

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Im Fokus der Jaguar Magazine Ausgabe 02-2015: Kassenschlager aller Art. Unter anderem sprachen wir mit Tom Hiddleston, dem Star vieler Hollywood-Blockbuster (Avengers, Thor) und Gesicht der neuesten Werbekampagne von Jaguar. Mehr als ein Nebendarsteller – wir verraten welche Jaguar-Modelle in welchen Filmen eine Rolle spielen. Außerdem stellen wir in zwei exklusiven Fotoshootings den revolutionären F-PACE und die neue Familie der Jaguar-Limousinen vor.

normal d’un pilote de

normal d’un pilote de monoplace : Formule Renault 1600 puis 2000, Formule 3, GP2 et enfin Formule 1. Dans chaque catégorie intermédiaire, je ne suis resté que deux ans. La première année pour apprendre, la seconde pour gagner. Mais l’arrivée en Formule 1 a été plus compliquée ? Ma première expérience de 2009 ne s’est pas bien passée. Quand j’ai débuté au Grand prix d’Europe, j’étais vraiment heureux. J’avais beaucoup travaillé pour arriver là. J’avais sept Grands Prix pour apprendre. A la fin de la saison, je découvre que je suis sacrifié. Il a fallu refaire son chemin. L’année suivante, je suis redescendu dans les catégories GT et GP2. Finalement, en 2012, je réussis à revenir. Votre première saison complète ne passe pas inaperçue avec des belles performances mais aussi quelques incidents de course ? Je monte trois fois sur le podium et m’adjuge la huitième place du championnat mais, c’est vrai, que dans le même temps je commets quelques erreurs. Je voulais gagner trop vite. Je me trompe de cible. Mais 2012 reste une très belle saison. Durant cette période, vous faites appel à une aide extérieure pour gérer votre agressivité en course ? Oui, en fait je me trompais d’objectif. Je voulais aller trop vite. Par l’intermédiaire d’un sportif, j’ai rencontré une psychologue du sport à l’INSEP qui s’occupe aussi de Teddy Riner depuis qu’il a 14 ans. C’est une personne que je vois toujours. Environ une fois par semaine. Elle m’aide énormément. Lorsque nous avons commencé à travailler ensemble, elle m’a permis d’identifier les raisons qui conduisaient à ces incidents et de faire en sorte que cela ne se reproduise plus. Ce n’est pas de la préparation mentale. Lorsque l’on veut gagner un Grand Prix à tout prix et que l’on ne pense qu’à cela, on SI L’ON DEVAIT COMPARER, ON SE RAPPROCHE D’UN PILOTE D’AVION DE CHASSE. imagine que cela se joue au premier virage. Quand on freine deux mètres trop tard en Formule 1, c’est l’accident. Lorsqu’elle a senti que j’étais prêt, elle m’a dit que je pouvais attaquer. Le Grand Prix suivant, je gagnais trois places au premier freinage. Ensuite, nous avons travaillé le fait d’être en tête d’une course comme ce fut le cas au Grand Prix du Japon 2013. C’est une nouvelle expérience. Toutes les caméras du monde sont braquées sur vous. Il faut garder la tête froide. Le travail que je mène avec elle m’aide également dans la vie de tous les jours. Avant je ruminais une mauvaise course pendant quarante-huit heures. Désormais, je suis capable de passer à autre chose. Quel est le moment le plus difficile à gérer durant un week-end de Grand Prix ? Chaque exercice est assez différent ; la pression monte crescendo. Tout est lié. Les séances d’essais libres sont primordiales parce qu’elles déterminent une grande partie du résultat du dimanche. Si des ennuis viennent perturber les essais, le week-end est compromis. Les séances qualifications amènent beaucoup de tension car avant chacune des trois étapes, on remet les compteurs à zéro. La course est une autre épreuve. Le départ est le moment le plus tendu. Ensuite, nous passons par différentes phases en fonction de la stratégie. Y-a-t-il un Grand Prix plus intense qu’un autre ? Monaco reste le Grand Prix le plus difficile de l’année. C’est un peu mon épreuve nationale. Le paddock est confiné ; le circuit compliqué. Les sollicitations y sont plus élevées qu’ailleurs. Le travail avec le psychologue m’aide à savoir à quel moment on fatigue et ce qui nous pompe de l’énergie. Quel type de préparation physique requiert le pilotage d’une Formule 1 ? Si l’on devait comparer, on se rapproche d’un pilote d’avion de chasse. On a 74 j NUMÉRO SPÉCIAL BLOCKBUSTERS

ACTUALITÉS besoin de réunir des qualités aussi variées que la coordination, la lucidité, la résistance au G et la performance du système cardio vasculaire. Durant un Grand Prix, les pulsations moyennes atteignent 160 à 170 pendant une heure et demie. Et en même temps, il faut gérer la dégradation des pneumatiques, la stratégie, la consommation, le pilotage de sa monoplace, les autres. Les exercices se concentrent sur le cardio-vasculaire, le gainage pour me protéger les organes en cas de crash et la musculation de la nuque qui doit encaisser jusqu’à 5G dans les virages et au freinage. Je fais beaucoup de vélo de route et de course à pied. Je joue aussi au tennis pour améliorer la coordination et les réactions. Je travaille aussi le freinage du pied gauche imposé par les cloisons de la coque et la gestion de la sensibilité. Il faut appliquer un effort de 150 kilos sur la pédale. J’ai acquis un automatisme. Même au volant de la Jaguar, je freine du pied gauche. Qu’est ce qui procure le plus d’adrénaline en Formule 1 ? Lorsque la monoplace est parfaite, que l’on fait corps avec elle, c’est sublime. Maîtriser les sept cents kilos de carbone et une puissance variant entre 700 et 1 000 chevaux procure des sensations incroyables. Même si c’est vrai que nous aimerions pouvoir aller un peu plus vite dans les virages. Les MONACO RESTE LE GRAND PRIX LE PLUS DIFFICILE DE L’ANNÉE. C’EST UN PEU MON ÉPREUVE NATIONALE. monoplaces sont peut-être devenues trop faciles à piloter depuis le changement de réglementation. Tous les pilotes aimeraient pouvoir attaquer un peu plus. Certains vous ont baptisé le « Bocuse des circuits ». D’où vient cette passion pour la cuisine ? C’est simple, la cuisine m’aide à m’évader. Tout a débuté en 2009 lorsque Renault m’a demandé de perdre du poids pour compenser l’intégra tion du système de récupération d’énergie au freinage. J’avais emménagé tout seul dans un appartement et au bout d’un moment j’en ai eu marre de manger le même plat, poulet/haricots verts. J’ai commencé à rechercher de nouvelles recettes pour varier les menus. Et comme j’aime bien maîtriser ce que je fais, j’ai suivi des cours de cuisine. J’ai eu la chance de rencontrer quelques grands noms de la gastronomie : Guy Savoy, Thierry Marx, Joël Robuchon, Akrame Benallal, Cyril Lignac. Si j’ai besoin d’un conseil, je les appelle. De là est venu l’idée, avec le concours d’Akrame, de créer huit recettes en lien, à chaque fois, avec le pays du Grand Prix. Je poste les recettes sur ma page Facebook qui comporte plus de 150 000 fans. Quels sont vos plats favoris ? J’aime principalement les plats à base de produits de la mer. Un homard de Bretagne ou des coquilles Saint -Jacques par exemple. J’ai également une attirance pour le foie gras. Les jours de pluie, on cultivera le côté terreux avec une assiette de champignons. Le choix des plats dépend de l’humeur du jour et de la saison surtout. Au marché, je n’achète que des produits de saison. Seriez-vous attiré pour participer au développement d’une voiture de route ? Ça c’est quelque chose qui m’emballerait d’apporter mes idées, notamment en matière d’aides à la conduite qui permettent de rattraper une erreur de conduite et qui participent à l’amélioration de la sécurité. La sécurité routière, est-ce un sujet de préoccupation pour vous ? Complètement et d’ailleurs, cette année, je fais partie des ambassadeurs de la campagne Action for Road Safety de la FIA. Elle vise à sensibiliser le grand public aux règles d’or pour une conduite plus sûre. NUMÉRO SPÉCIAL BLOCKBUSTERS j 75